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Cameroun – Lycée de Yagoua: le Proviseur en guerre contre l’islam

Il a fait brûler devant de nombreux témoins, les foulards de ses élèves musulmanes.

La Communauté musulmane est inconsolable et crie que justice soit faite. A Yagoua, les commentaires ne cessent d’alimenter les mosquées au point de créer la psychose chez les habitants. En fait, quelques jours plus tôt, le proviseur du lycée, a-t-on appris, a fait brûler devant de nombreux témoins, les foulards de ses élèves en majorité musulmane.

Un acte de barbarie que n’a pas digéré la princesse Khadidja. Raison de plus de le faire savoir, au cours de la conférence de presse qu’elle a organisée le 20 novembre à Douala.

Accompagnée du prêtre et journaliste, Abbé Antoine de Padoue Tchonang, du Rév. pasteur N. Okala et de l’imam Cheick Bangoura Abdoulaye, la princesse a tenu à préciser devant les hommes de média, membres de la société civile, opérateurs économiques, autorités civiles et traditionnelles, que le but était de protester contre la destruction par le feu des foulards des élèves musulmanes du lycée de cette localité ; non sans prendre à témoin la Communauté nationale et internationale. Non sans rappeler la nécessité pour chacun, de respecter la religion, de faire preuve de tolérance et d’urgence pour préserver la paix si chère à tous.

Enfin, la jeune dame a par la suite démontré que le fait de porter le voile chez la femme musulmane est une prescription coranique, voire une obligation intransigeante.

Pour les quatre intervenants, l’acte posé par le proviseur du lycée de Yagoua est une folie, voir, une manière d’ouvrir la brèche d’une guerre de religion entre chrétiens et musulmans, comme cela est le cas au Nigeria. À en croire les panélistes, «les voiles ont été brûlés au moment la Communauté musulmane est dans une mouvance du retour de Hadji ou les pèlerins, dans la ferveur et la piété de la communion aux sources de la foi en Allah, ont la sensibilité religieuse à fleur de peau. Et tout geste déplacé ou malveillant à l’encontre de leurs idéaux comme cela a été le cas, pourrait provoquer l’irréparable».

Ils ajoutent cependant que brûler les foulards en public, un vendredi qui est en plus pour eux un jour de prière, est comme brûler les soutanes des prêtres et des évêques, de même que les voiles et les robes des sœurs religieuses le dimanche, jour du Seigneur chez les chrétiens. Et interpellent les pouvoirs publics à régler rapidement cette affaire qui risquerait faire plonger la région de l’Extrême-nord dans le chaos.

Edouard Ngameni et Baudouin Nyobe

source : http://237online.com

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